Il existe deux types de tumeurs : 

• Les tumeurs bénignes : ces tumeurs ont généralement une croissance plus lente et plus locale. Cependant ces tumeurs peuvent grandir et gêner les organes et donc créer d’autres problèmes. Elles sont dans la majeur partie des cas opérable.
• Les tumeurs malignes : ces tumeurs ont généralement une croissance rapide et elles envahissent les organes voisins. Elles peuvent par le sang ou les lymphes envahirent des organes plus éloignés (métastases). Ce sont des tumeurs agressives qui mène à une perte de qualité de vie rapide ainsi qu’à la mort.

La tumeur la plus fréquente chez les rats est sans aucun doute la tumeur mammaire localisée comme son nom l’indique sur la chaîne mammaire mais un grand nombre de tumeur existe comme les tumeurs hypophysaires, les tumeurs de la glande zymbal, les tumeurs utérines, les tumeurs testiculaires … 

Symptômes : 

• masse ferme ou molle, fixe ou mobile selon le type de tumeur et son emplacement
• Saignements pour les tumeurs utérines et de la prostate
• Perte de poids et/ou d’appétit
• Léthargie
• Symptôme neurologique
• Écoulement au niveau de l’oreille pour les tumeurs de la glande zymbal

Le symptôme le plus évident étant bien entendu une masse, une radiographie ou une échographie permet de confirmer le diagnostique. Des analyses sont parfois nécessaires, l’analyse des tumeurs retirées permet de posé le diagnostic final. Les symptômes varient, bien entendu, en fonction du type de tumeur.

Traitement : 

Les petites tumeurs "bien" localisées sont retirée en chirurgie cependant celle-ci n’est pas toujours possible. Les tumeurs avancée peuvent parfois être retirée afin d’augmenter le confort de vie du rat.  Des anti-douleur et/ou des anti-inflammatoires sont prescrits en post-opératoire ainsi que des antibiotiques. Les tumeurs hypophysaires répondent bien aux glucocorticoïdes cependant ceux-ci provoquent une atrophie et une immunosuppression des glandes surrénales lorsque leur utilisation est prolongée, ce traitement sert donc uniquement à augmenter le confort de vie d’un rat en fin de vie.

Il convient de séparer le rat fraîchement opéré de ses congénères dans une cage adaptée aux convalescences et de veiller à maintenir une température stable. Éviter également les litières volatiles et préférer des tapis.

prophylaxie :

• alimentation saine, variée et naturelle. Supprimer tout aliment industriel
• Implant ou stérilisation précoce (cependant ceux-ci cause un manque d’informations pour l’éleveur, ce qui nuit à sa sélection)
• Palper régulièrement ses rats afin d’agir vite
• Adopter en raterie et participer activement aux suivis de portées de celles-ci afin de l’aider à sélectionner les familles les moins touchées par ce fléau